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Comment exploiter l’OPENDATA avec HARMONIE ?

Etude de cas - Occupation des sols en France et dans le monde

Découvrez en exclusivité nos résultats sur l’occupation des sols entièrement calculés sous HARMONIE à partir de l’Open data.

Au départ, une étude à l’échelle de la France

Le point de départ est l’étude CORINE Land Cover issue de l’interprétation visuelle d’images satellitaires concernant l’occupation des sols (artificiel, agricole, forêt et semi-naturel, humide, eau) des communes en France métropolitaine, entre 1990 et 2018. A partir de ces données différents enrichissements ont été opérés avec HARMONIE grâce à des données de l’INSEE:

  • départements et régions associés aux numéros de communes
  • densité des communes
  • Typologie des IRIS
  • nombre d’habitants par commune

En fusionnant ces différentes sources de données, des tris croisés et certains indicateurs tels que la composition des sols français et son évolution par région ou au total, en fonction de la densité de population et du type d’IRIS, ainsi que l’évolution de la population des régions ont été établis.

Quelques conclusions sur ce premier travail

En 2018, la France est un pays en grande majorité à surfaces agricoles (59%) alors que ses surfaces artificialisées ne représentent que 6% du total. Néanmoins, ces surfaces artificialisées sont en forte croissance : entre 1990 et 2018, elles ont cru de près de 30%, alors que les surfaces agricoles sont en recul. Ce contexte d’artificialisation des sols progresse 2 fois plus rapidement que l’augmentation de la population française, passée de 54 à 62 millions entre 1990 et 2018 (+15%). A noter enfin que les régions connaissent de grandes disparités dans leur composition en termes de surfaces, mais également dans leur évolution dans le temps.

Retrouvez les résultats principaux au niveau France dans le rapport suivant : 

Extension du périmètre - passage à l’échelle mondiale

Ce sont de nouveaux jeux de données issus de worldbank.org concernant l’occupation des sols (agricole, forêt, arable, en proportions de la surface totale), la population, la densité de population, entre 1960 et 2020, ou 1990 et 2020, qui nous ont permis d’établir des comparaisons à plus grande échelle.

le jeu de données a ainsi été constitué avec les continents associés aux pays pour un traitement plus efficace et ciblé. Enfin ont été ajoutées au jeu de données les surfaces agricoles et de forêts, les surfaces urbaines et rurales, les surfaces totales, les émissions de gaz à effet de serre, les émissions de CO2 totales et par habitant, et le PIB par habitant, toujours à partir de la base de données de worldbank.org, afin d’obtenir l’évolution de ces variables ainsi que des moyennes par pays, par continent, et par région du monde.

Ce traitement sous HARMONIE a permis d’effectuer une analyse mondiale de la composition des sols, de son évolution, ainsi que de celle de la population et de la densité de population, en fonction des pays et des continents.

Quelques conclusions au niveau mondial

Les forêts représentent au global 31% des sols, un chiffre peu changeant depuis 1990, mais aux évolutions bien plus contrastées à l’échelle des continents. En moyenne, elles progressent en Europe et en Océanie, mais reculent sur les autres continents.

Les terres agricoles représentent au global 37% des sols, un chiffre encore relativement stable depuis 1990, mais qui varie selon les continents. L’Europe, l’Océanie l’Amérique du Nord voient ces terres agricoles diminuer, alors qu’elles augmentent sur les autres continents.

La population croît très fortement face à cette stabilité : elle est passée de 3,8 à près de 8 milliards entre 1960 et 2020 (+210%). La population augmente en effet partout dans le monde, mais plus particulièrement en Afrique (500%), en Amérique du Sud (300%) et en Asie (300%). Cette croissance est tirée par quelques pays, notamment la Chine et l’Inde, qui représentent chacune 30% de la population en Asie, et 18% de la population mondiale.

Les émissions de CO2 augmentent rapidement ( +67%) et la Chine domine le reste du monde en représentant plus de 30% des émissions globales en 2019, soit le double des Etats-Unis. En termes d’émissions de CO2 par habitant, il a plutôt tendance à baisser, mais pas de manière linéaire : Ce sont les Etats arabes du Golfe qui dominent assez largement la tête du classement, comme le Qatar, Bahreïn, le Koweït et les Emirats Arabes Unis.

Retrouvez les résultats principaux au niveau mondial dans le rapport suivant :

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